De blekingska runornas hemligheter
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Innehållsförteckning
- Förord
- Inledning
- Utharken och runornas talvärden
- Björketorpsmonumentet
- Stentoftenstenen
- Istabystenen
- Gummarpsstenen
- Sölvesborgsstenen
- Tjurköbrakteaterna
- Exempel på besläktade runinskrifter
- Statistisk korrelation mellan runinskrifterna och biblisk hebreiska
- Reaktioner registrerade på Internet
- Runordlista
- Lineär-A-skrivtecknen
- Register
- Litteratur
- Intyg från Yair Davidi
- Summary
- Résumé
Sammanfattning
”Någonting underligt försiggick i detta hörn av Danmark, och fantasifulla runologer spekulerar vilt om vad det var.”
Så skrev R.I. Page i samband med att han, i den lilla skriften ”Runes”, berörde några blekingska runinskrifter. I likhet med andra runinskrifter av den äldre typen, har alltså även Blekinges äldsta runinskrifter, som anses härstamma från folkvandringstiden, framstått som mycket gåtfulla. Vilka skrev dem? Och varför? Dessa frågor har man inte med säkerhet kunnat besvara tidigare.
Under senare tid har ett antal forskare börjat söka efter lösningen på de äldsta runinskrifternas gåta med utgångspunkt i semitiskt språk – och uppnått häpnadsväckande resultat. Vissa preliminära resultat redovisade Örjan Svensson 1998 i den mycket omdiskuterade skriften ”Blekinges äldsta kända runinskrifter”. Här kommer uppföljaren. I denna bok tränger författaren ännu djupare in i de blekingska runinskrifternas hemligheter. Dessutom underbyggs tolkningarna bl.a. genom jämförelser med flera besläktade runinskrifter och med Gamla Testamentets hebreiska text.
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Résumé français
En Blekinge, région du sud-est de la Suède, existent de vieilles inscriptions
de Futhark (alphabet runique) parmi les plus remarquables au monde.
Comme toutes les inscriptions de Vieux Futhark dans le monde, les
inscriptions de Blekinge constituaient jusqu’à récemment une enigme pour
tout chercheur sérieux. Ainsi, dans son livre Runes, R.I. Page écrit, se
référant aux inscriptions anciennes de Blekinge: «Quelque chose d’étrange
s’est passé dans ce coin du Danemark et des runologistes imaginatifs
spéculent avec virulence sur ce dont il s’agit.»
Ces dernières années, cependant, l’énigme de ces inscriptions
anciennes de Vieux Futhark a été en grande partie résolue par le docteur ès
sciences Kjell Aartun ainsi que d’autres chercheurs. Leurs conclusions
montrent que toutes les anciennes inscriptions de Vieux Futhark du monde
sont écrites en langue sémitique. Ces mêmes chercheurs ont également
démontré qu’elles sont intimement associées au culte sémitique de la fertilité.
En conséquence ceci s’applique également aux anciennes inscriptions de
Vieux Futhark trouvées en Blekinge, sud-est de la Suède.
L’introduction du présent volume s’attache à présenter la preuve
d’un changement de langue en Scandinavie lors de l’âge de fer. Grâce à
l’analyse de noms connus de différentes runes ainsi que des formes de
certaines runes, en s’appuyant sur le travail du savant danois Jørgen Chr.
Bang, il est alors montré que des langues sémitiques étaient probablement
des langues parlées en Scandinavie méridionale avant que les langues
germaniques actuelles ne deviennent prédominantes dans cette région.
Sont aussi présentés ici des données archéologiques et du matériel
de sources historiques indiquant que des peuples parlant des langues
sémitiques arrivèrent en Scandinavie durant l’âge de fer. Snorre Sturluson
et Dudo de Saint Quentin, qui tous deux ont écrit que des populations migrèrent
de regions du sud-est de l’Europe vers la Scandinavie, sont ici cités.
Les noms de certaines personnes dites avoir migré suggèrent une origine
sémitique. De plus il est prouvé que des traces de langue sémitique subsistent
encore en suédois moderne ainsi que dans des noms de lieux en Blekinge.
En particulier, l’influence d’une langue très proche de l’hébreux et de
l’araméen est ici démontrée et un lien avec les tribus perdues d’Israël est
suggéré, en particulier entre les danois et la tribu israélite de Dan et entre
les Gautoi (götar) et le tribu de Gad.
Le deuxième chapitre du livre traite de le lien entre les runes et la
religion du mystère dans des temps reculés de l’antiquité. Ce lien, qui a
déjà été montré par le professeur défunt Sigurd Agrell, implique le
mysticisme des nombres et chaque rune, tout comme les lettres dans les
alphabets hébreux et grec, avait une valeur numérique.
Dans les chapitres suivants, qui évoquent les vieilles inscriptions
de Blekinge et d’autres inscriptions apparentées, les valeurs numériques
des runes sont démontrées par des calculs de gematria. Par ces calculs, il
est évident que «sept» était un nombre très important dans les inscriptions.
La preuve est ici apportée que la langue des inscriptions runiques dont
traite le présent ouvrage est étroitement liée à l’hébreux et l’araméen, les
caractéristiques de l’araméen étant les plus marquantes.
La comparaison a été faite avec plusieurs passages de la Bible:
plusieurs mots apparaissent dans la Bible dans des contextes qui ressemblent
dans une certaine mesure aux contextes où apparaissent ces mêmes mots
dans les inscriptions runiques de Blekinge. Par exemple un mot signifiant
«découvrir» est employé dans Leviticus 20:18, un passage traitant du coït,
et ce même mot apparaît sur la pierre de Björketorp, où l’acte de procréation
est décrit. L’inscription la plus longue analysée dans le présent volume est
l’inscription de Stentoften, située à Sölvesborg en Blekinge. Une traduction
française de cette inscription est la suivante:
«Le plaisir du père augmente et cogne.
Le plaisir fier décline et cogne.
Réjouissez-vous! Et le pouvoir se gonfle fortement.
Brûle (de désir)! Et le pouvoir se gonfle de son vol ruinant
et dévastateur.
La main de notre destruction depuis la hauteur d’El atteint la partie
la plus profonde du pelvis de ton désir.
La complète nudité cherche son vol et El, l’amant, humecte le pouvoir
de l’eau et la boue du sexe.»
L’inscription de Stentoften est donc le reflet des pratiques du culte
de la fertilité, dans lequel El joue le rôle central. El était un dieu chananéen
et phénicien. Le même nom (i.e. El) est également employé dans la Bible
pour désigner le dieu d’Israël.
De la même façon que pour l’inscription de Stentoften, il est prouvé
que les autres inscriptions mentionnées dans le livre, exception faite du
chiffre runique sur la longue corne de Gallehus, sont des inscriptions
sémitiques du culte de la fertilité. Adjacentes à certaines de ces inscriptions
runiques on trouve des inscriptions en linear A ainsi que de hieroglyphes
minoens. Les inscriptions minoennes, pareillement aux inscriptions
runiques, reflètent les pratiques du culte de la fertilité.
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